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Comprendre la maladie de Parkinson

La maladie de Parkinson est une maladie neurologique chronique due à la dégénérescence d’une population spécifique de neurones : les neurones à dopamine. Elle atteint surtout les personnes âgées. Sa cause est inconnue dans la majeure partie des cas.

QU’EST-CE QUE LA MALADIE DE PARKINSON ?

Maladie de Parkinson : la maladie neurologique dégénérative la plus fréquente après la maladie d’Alzheimer

La maladie de Parkinson est une maladie chronique dégénérative du système nerveux (ou maladie neurologique). Elle détruit progressivement les neurones à dopamine, dans une zone appelée « substance noire » ou « locus niger » du cerveau (système nerveux central).
D’autres réseaux de neurones sont également atteints pouvant expliquer la résistance au traitement et d’autres symptômes sans rapport avec le déficit en dopamine.

La maladie de Parkinson, progressivement invalidante, est source de handicap chez les personnes âgées. Le nombre de malades augmente du fait du vieillissement de la population.

Le système nerveux en quelques mots

Le système nerveux est composé de deux parties qui fonctionnent ensemble.

Le système nerveux central qui constitue le centre de contrôle du corps. Il comprend lui-même :

  • l’encéphale, composé du cerveau, du cervelet et du tronc cérébral ;
  • la moelle épinière, qui chemine à l’intérieur de la colonne vertébrale.

Le système nerveux périphérique, divisé en deux sections :

  • le système somatique. Il intervient dans les actions du corps sous contrôle volontaire ;
  • le système neurovégétatif. Il régule les activités inconscientes telles que les battements du cœur.

LA SUBSTANCE NOIRE, SIÈGE DE LA MALADIE DE PARKINSON

La substance noire, ou « locus niger », est située dans le tronc cérébral. Celui-ci se trouve sous le cerveau, en avant du cervelet et au-dessus de la moelle épinière.

Les cellules nerveuses (ou neurones) du « locus niger » produisent la dopamine. Cette molécule est un messager (appelé neurotransmetteur), qui permet aux neurones de communiquer entre eux.

Dans la maladie de Parkinson, la disparition progressive de ces neurones est responsable d’une chute de la production de dopamine.

Le déficit en dopamine provoque un mauvais contrôle des mouvements involontaires et automatiques (gestes acquis que l’on fait sans réfléchir). Ceux-ci interviennent en particulier dans la marche et la posture.

La destruction des cellules à dopamine s’accompagne de perturbations de réseaux de neurones sécrétant d’autres neurotransmetteurs, ce qui explique la présence de symptômes non moteurs et la résistance au traitement médicamenteux.

De façon plus générale, dans la maladie de Parkinson, les anomalies observées au niveau du système nerveux retentissent sur toutes les activités comportant des mouvements comme parler, écrire, dessiner, exécuter et coordonner un geste, etc. et également sur la fonction cognitive (compréhension, raisonnement, logique, etc.), la motivation et les émotions.

 

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